31/03/2009
« L’usine à paysage vise à faire connaître les artistes locaux et à favoriser les échanges entre eux tout en permettant à la population de participer à une expérience de création. (…) Comme sur une chaîne de montage, chaque artiste/ouvrier est responsable de la production en série d’un élément particulier, mais là s’arrête la comparaison. Le modèle de base émerge d’un travail d’équipe, d’une expérience de participation et chaque fois que le paysage est reproduit, apparaît une œuvre originale, portée par un élan créateur. les paysages qui sortent de cette « usine » sont entièrement réalisés avec des matériaux recyclés : peinture décorative et endos d’affiches commerciales. »
Présentation de l’Usine à Paysage, Rapport annuel sur le développement durable de Fondaction, le Fonds de développement de la Confédération des syndicats nationaux pour la coopération et l’emploi, Montréal, septembre 2008, par Suzanne Laferrière.
« Pour Usine à Paysage, une résidence temporaire a eu lieu dans un local commercial de la rue Ontario – gracieuseté d’un partenaire communaitaire. Apprêté, repeint et mis en valeur par l’artiste et ses acolytes, ce lieu a suscité une participation soutenue. Les gens du quartier sont passés, ont échangé et exploré de nouveaux territoire. Il y a eu même des propositions artistiques innatendues qui se sont greffés au Commando d’Audrey Beauchemin et qui ont enrichi l’espace d’échanges créé par l’Usine. »
Bulletin Culture pour tous, « Souder l’art à la vie de quartier : une proposition du Péristyle Nomade », juin 2008, par Soufia Bensaïd.
« Étrangement, c'est justement là où on s'y attend le moins que l'on perd ses repères: l'Usine à Paysage dépayse. Par on ne sait trop quel moyen, cette intervention arrive à faire sortir à la fois l'art des musées et les travailleurs des usines. Paradoxalement, elle fait en quelque sorte entrer l'art dans les usines et les travailleurs au musée... joli périple! Ce projet démontre donc que le véritable dépaysement se trouve parfois plus près que l'on pourrait penser. En regroupant des artistes émergents et professionnels à la population du quartier où elle s'installe, l'Usine à Paysage rend possible le dépaysement. »
« Dépaysement », mai 2008, par Antoine Roy-Larouche.
« Bien que simple, le geste à réaliser a, dans un premier temps, occupé toute mon attention. La tension s'est ensuite relâchée graduellement, me permettant ainsi de prendre conscience de la performance à laquelle je prenais part. Le point culminant a été atteint lorsque des discussions ont débuté entre les travailleurs. Étrangement, il ne s'agissait pas seulement d'entretenir des conversations polies; au contraire, le geste créateur est arrivé à créer une proximité où une véritable relation a pu
s'installer entre les participants. (…) Pour revenir à certaines notions managériales, on peut donc conclure que L'usine à paysage fait le pari de la participation. Bien qu'il s'agisse en apparence d'une chaîne de montage, nous sommes en fait bien loin de l'usine d'épingles impersonnelle décrite par le père de l'économie moderne Adam Smith. L'usine à paysage atteint donc les objectifs fondamentaux qu'elle s'est fixés. D'une part, elle crée un pôle artistique dans le quartier où elle s'installe, permettant du même coup de mêler des univers qui se côtoient rarement. D'autre part, elle permet à chacun de s'exprimer sur l'oeuvre à réaliser collectivement, créant ainsi une occasion de médiation culturelle extrêmement efficace. »
« Paysage participatif », juin 2008, par Antoine Roy-Larouche
L'auteur est bachelier en Arts visuels et médiatiques et poursuit actuellement une maîtrise en Sciences
de la Gestion. Vous pouvez suivre ses réflexions au www.desorganisations.net .
Présentation de l’Usine à Paysage, Rapport annuel sur le développement durable de Fondaction, le Fonds de développement de la Confédération des syndicats nationaux pour la coopération et l’emploi, Montréal, septembre 2008, par Suzanne Laferrière.
« Pour Usine à Paysage, une résidence temporaire a eu lieu dans un local commercial de la rue Ontario – gracieuseté d’un partenaire communaitaire. Apprêté, repeint et mis en valeur par l’artiste et ses acolytes, ce lieu a suscité une participation soutenue. Les gens du quartier sont passés, ont échangé et exploré de nouveaux territoire. Il y a eu même des propositions artistiques innatendues qui se sont greffés au Commando d’Audrey Beauchemin et qui ont enrichi l’espace d’échanges créé par l’Usine. »
Bulletin Culture pour tous, « Souder l’art à la vie de quartier : une proposition du Péristyle Nomade », juin 2008, par Soufia Bensaïd.
« Étrangement, c'est justement là où on s'y attend le moins que l'on perd ses repères: l'Usine à Paysage dépayse. Par on ne sait trop quel moyen, cette intervention arrive à faire sortir à la fois l'art des musées et les travailleurs des usines. Paradoxalement, elle fait en quelque sorte entrer l'art dans les usines et les travailleurs au musée... joli périple! Ce projet démontre donc que le véritable dépaysement se trouve parfois plus près que l'on pourrait penser. En regroupant des artistes émergents et professionnels à la population du quartier où elle s'installe, l'Usine à Paysage rend possible le dépaysement. »
« Dépaysement », mai 2008, par Antoine Roy-Larouche.
« Bien que simple, le geste à réaliser a, dans un premier temps, occupé toute mon attention. La tension s'est ensuite relâchée graduellement, me permettant ainsi de prendre conscience de la performance à laquelle je prenais part. Le point culminant a été atteint lorsque des discussions ont débuté entre les travailleurs. Étrangement, il ne s'agissait pas seulement d'entretenir des conversations polies; au contraire, le geste créateur est arrivé à créer une proximité où une véritable relation a pu
s'installer entre les participants. (…) Pour revenir à certaines notions managériales, on peut donc conclure que L'usine à paysage fait le pari de la participation. Bien qu'il s'agisse en apparence d'une chaîne de montage, nous sommes en fait bien loin de l'usine d'épingles impersonnelle décrite par le père de l'économie moderne Adam Smith. L'usine à paysage atteint donc les objectifs fondamentaux qu'elle s'est fixés. D'une part, elle crée un pôle artistique dans le quartier où elle s'installe, permettant du même coup de mêler des univers qui se côtoient rarement. D'autre part, elle permet à chacun de s'exprimer sur l'oeuvre à réaliser collectivement, créant ainsi une occasion de médiation culturelle extrêmement efficace. »
« Paysage participatif », juin 2008, par Antoine Roy-Larouche
L'auteur est bachelier en Arts visuels et médiatiques et poursuit actuellement une maîtrise en Sciences
de la Gestion. Vous pouvez suivre ses réflexions au www.desorganisations.net .
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